Si nous ne nous occupons pas de la raison pour laquelle les gaz à effet de serre sont dans l’atmosphère, celui qui engendre le plus d’effet de serre est effectivement… la vapeur d’eau. Mais si l’on se limite à l’effet de serre d’origine humaine, que l’on appelle parfois effet de serre « additionnel » (parce qu’il se rajoute à celui d’origine naturelle), ou anthropique, la répartition par gaz est totalement différente. Les émissions directes de vapeur d’eau des hommes (provenant des centrales électriques – pas seulement nucléaires ! – , de l’irrigation, des barrages, de la déforestation…) ne contribuent pas à augmenter l’effet de serre de manière décelable, et ne sont donc pas prises en compte dans les émissions humaines.
Le gaz carbonique d’origine humaine est responsable d’un peu plus de 55% de l’effet de serre additionnel dû à l’homme . Ce gaz comporte bien sûr des émissions naturelles (la respiration des animaux, une partie de la putréfaction, les incendies naturels, ou encore le réchauffement de l’océan de surface) très importantes, mais elles sont compensées par des « puits » tout aussi importants (le refroidissement d’autres portions de l’eau océanique de surface, et la photosynthèse). Le gaz carbonique venant des activités humaines (on parle d’émissions anthropiques, c’est à dire provoquées par l’homme) provient : pour l’essentiel de la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), pour partie de certaines industries (par exemple pour la production de ciment), enfin pour une part non négligeable de la déforestation, notamment en zone tropicale.
Source: http://www.manicore.com/documentation/serre/gaz.html
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Par : CarFree
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